Pourquoi un octogénaire vient-il poignarder un homme plus âgé que lui dans sa chambre d’Ehpad ?
Pourquoi la jeune journaliste Julienne Bancel s’entête-t-elle à croire complice des horreurs nazies un vieil Allemand naturalisé français depuis des décennies ?
Comment le grand-père et sa petite-fille se retrouvent-ils complices pour rendre la justice à leur manière ?
Avec Il faut tuer Wolfgang Müller, Thierry Poyet signe un troisième roman qui interroge le poids de la mémoire et la force des sentiments. Quand la logique de la résilience ne résiste pas aux faits… Quand il n’est pas possible d’oublier, oser le pire au nom du bien reste le dernier projet commun face au silence et aux mensonges.
Thierry Poyet a publié son premier roman en 2019, La petite Stéphanoise (Ramsay), « Coup de Cœur » du Prix Claude-Fauriel. Après Ce que Camus ne m’a pas appris (2021), qui se passait aussi à Saint-Étienne, il revient cette année avec son troisième roman : Il faut tuer Wolfgang Müller. Où il est question de la traque des derniers Nazis, du devoir de mémoire, de relations intergénérationnelles…
Né à Saint-Étienne où il a longtemps vécu, il est aujourd’hui maître de conférences en littérature française à l’Université Clermont Auvergne, spécialiste de Flaubert et auteur ou directeur d’une vingtaine d’ouvrages scientifiques.