Cléo grandit dans une famille franco-américaine, mais tristement banale, d’universitaires.
Dès l’enfance, elle n’a qu’une obsession : devenir célèbre. Elle sera chanteuse : elle a le timbre, le charisme, l’écriture, la double-nationalité.
Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s’imposent à elle, arrache chaque victoire à pleine dents, s’entaille la cuisse à chaque échec. À la surprise de tous, sauf d’elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses. Bienvenue dans un monde où règnent les artifices et l’ivresse de la richesse, l’impunité et la soif de vengeance.
S’attaquer à des thèmes universels est périlleux. Maud Ventura le réussit avec brio. Après le thème de l’amour dans Mon mari, elle se frotte à la célébrité. Son deuxième roman est le portrait brillant, acide et juste de notre époque et un miroir cruel de notre obsession pour l’Olympe moderne. Obsédant.
L’histoire ne dit pas si Maud Ventura a toujours rêvé de devenir célèbre.
En 2020, elle envoie son manuscrit à l’Iconoclaste. Mon Mari voit le jour, et rencontre un succès inouï : couronné du prix du Premier Roman, il fait le tour du monde, est traduit en vingt langues, apparaît jusque dans les rubriques d’Oprah Winfrey aux États-Unis et son édition de poche devient l’une des meilleures ventes de 2023 en France. En quelques mois, il a conquis 320 000 lecteurs.