« J’ai ramassé des petits bouts de Dieu partout, là où on Le croyait absent.» Un témoignage lumineux au milieu de l’horreur de la guerre.
« Marcher dans des ruines, pousser du pied des restes de vie, des jouets, des chaussures, des photos. Écouter ceux qui ont tout perdu, ceux qui ont fui les bombes, la barbarie, la douleur, la peur, la violence. J’ai eu beau chercher des explications rationnelles à leur sourire, à leur courage, à leur persévérance, à leur légèreté, quelque chose m’échappe. Oui, la lumière déchire le noir, mais il y a autre chose. Comme une transparence. Comme un insaisissable.»
Églantine Gabaix-Hialé lève le voile sur des années de voyages et de rencontres au milieu de la guerre et du chaos. Elle pose des mots sur une lumière qui surgit parfois, quand tout n’est que terreur et violence. Et s’il s’agissait de ce Dieu qu’elle n’a pas rencontré ?
Elle dresse un portrait des qualités, des instants précieux, des moments de joie volés à l’horreur dans un texte magnifique accompagné de photos prises sur le terrain.
Après des années de journalisme indépendant, spécialiste des conflits au Moyen Orient et du dialogue interreligieux, Églantine Gabaix-Hialé est chargée de mission pour l’OEuvre d’Orient depuis 2017.
Ce livre est né de ses voyages en Syrie, en Irak, en Palestine, à Jérusalem, en Ethiopie, en Iran, en Egypte. Il est également le fruit de la rencontre de l’auteur avec deux figures marquantes du christianisme au Moyen Orient : Jacques Mourad, ancien otage de Daesh devenu évêque catholique syriaque d’Homs, et le père jésuite italien Paolo Dall’Oglio, très engagé pour le dialogue entre catholiques et musulmans et disparu depuis 2013.