Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l’espoir.
Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l’avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Parmi ses bagages, un carton marqué d’une croix rouge, ce qu’il lui reste de sa vie passée.
Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu’elle déteste grandit.
Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s’apprivoisent.
Marie Pavlenko vit entre la région parisienne et les montagnes cévenoles. Elle compose depuis plus de dix ans une œuvre originale, pour tous les publics et sous une diversité de formes, où s’articulent les thèmes de la métamorphose, de l’altérité, des liens tissés avec le vivant. Drôles, foutraques, poétiques ou tragiques, ses textes sont marqués par son engagement pour les droits des femmes et de la nature sauvage, et mettent en scène des personnages en marge, fragiles, obstinés, résilients. Saluée par de nombreuses distinctions, dont le Grand prix de la Société des gens de lettres en 2020, Marie Pavlenko est traduite dans une douzaine de langues.
Marie Pavlenko présentera aussi :
« Un jour je serai un renard », murmure Marie Pavlenko au détour d’un poème.
Et si cette prière avait déjà été exaucée ? Car à la lecture de La main rivière, une chose est sûre : l’autrice sent les pulsations de la terre, l’eau des fleuves coule dans ses veines, et les arbres qui l’entourent constituent son habitat. C’est en symbiose avec la nature qu’elle écrit, se sentant appartenir à la grande espèce du vivant bien plus qu’à l’espèce humaine, dont elle déplore les agissements. S’opposant avec force à l’urbanisation du monde, l’autrice prend le parti de la nature et livre une ode à tout ce qui vit, respire et résiste. Les renards, les rivières et les humains lui disent merci.